L'Evangile 2016 est composé de 92 % de merlot et de 8 % de cabernet franc. D'une couleur grenat-pourpre profond, il s'ouvre sur des notions de confiture de prunes, de gâteau de la Forêt-Noire, de compote de cerises rouges et de framboises noires, avec des touches de menthol, de boîte à chocolat, de réglisse et de feuille de tabac. La bouche mi-corsée à corsée présente des tanins veloutés et fantastiquement mûrs, ainsi qu'une belle fraîcheur, qui rehaussent le milieu de bouche généreux et vivement fruité et donnent beaucoup d'énergie à la finale très persistante et minérale.
L'Evangile 2015 est composé de 84 % de merlot et de 16 % de cabernet franc et a été élevé pendant 18 mois dans des fûts de chêne neufs provenant de la Tonnellerie des Domaines (leur propre tonnellerie). D'une couleur grenat-pourpre profonde, il saute absolument du verre avec des notes complexes et grégaires de tarte aux mûres, de confiture de prunes, de viande fumée/charcuterie, de moka et de réglisse, ainsi que des suggestions de clous de girofle, de terre noire et de cigares non fumés. Corsé, riche, opulent et incroyablement sexy, il présente des tanins merveilleusement soyeux mais fermes, une colonne vertébrale vive et une très longue finale épicée.
Le nez du 2014 L'Evangile est très expressif avec de nombreux arômes de cerise noire, de myrtille, de pierre froide et de truffe noire, une quintessence de Pomerol avec une délimitation et une concentration impressionnantes. La bouche est moyennement corsée avec une texture légèrement granuleuse, avec de jolis fruits noirs agrémentés d'Earl Grey, d'épices et de sauge, assez intenses et s'épanouissant glorieusement vers la longue finale. Il semble avoir gagné en précision après la mise en bouteille et je l'ai prévenu qu'il mériterait peut-être une note plus élevée. Il s'agit d'un L'Evangile très impressionnant qui pourrait concurrencer le Lafite-Rothschild à long terme. Chapeau !
Ce pomerol rubis foncé/prune offre un fruité sucré de cerise noire et de cassis, des tanins veloutés, une bouche mi-corsée à corsée, ainsi qu'un caractère luxuriant et soyeux. D'une grande beauté, avec beaucoup de parfum et de souplesse, il n'est pas énormément doté, comme le serait un grand millésime, mais il s'agit certainement d'un vin exceptionnel et d'un effort brillant de la part d'Évangile en 2012. À boire dans les 15 prochaines années.
D'une couleur grenat profond, l'Evangile 2010 s'avance avec assurance hors du verre avec des notes de cerises enrobées de chocolat, de gousse de vanille, de cuir moite et de prunes cuites, ainsi que des soupçons de feuille de tabac et de bâton de cannelle. La bouche corsée et généreusement fruitée présente une belle charpente charnue, une grande fraîcheur et une finale épicée.
Un effort étonnant de la part de la famille Rothschild, l'Evangile 2009 pourrait être la référence de ce domaine pour les décennies à venir. Cet assemblage de 95 % de merlot et de 5 % de cabernet franc, élevé en fûts de chêne neufs à 100 %, avec un taux d'alcool naturel de 15 %, offre un somptueux bouquet de caramels, de liqueur de framboise noire, de mûres, de violettes, de graphite et de truffes. Les saveurs épaisses et visqueuses rappellent des millésimes super mûrs tels que 1982, 1959, 1949 et 1947. Les arômes saisissants, la bouche massive et corsée et le palais multicouche qui ressemble à un gratte-ciel dans la bouche offrent une leçon abjecte de grande vinification, de terroir extraordinaire et de capacité à combiner la puissance avec la précision, l'élégance et la fraîcheur. Il s'agit incontestablement d'un grand vin, mais il possède également une complexité et une finesse époustouflantes. En raison de son extraction pure et de sa personnalité veloutée, il pourra être bu dans 4 à 5 ans et se conservera pendant quatre décennies ou plus s'il est bien entreposé. L'Evangile le plus profond jamais produit ?
Ce superbe vin a été élevé 18 mois dans 75 % de chêne français neuf. Des arômes de mûre, de fleur de printemps, de cerise noire et de framboise, ainsi que des notes d'épices et de café se dégagent de cette beauté corsée, opulente et structurée. Il devrait vieillir sans effort pendant 15 à 20 ans.
Château L'Evangile est un producteur de vin renommé situé dans l'appellation Pomerol à Bordeaux, en France. Riche d'une histoire remontant au XVIIIe siècle, le domaine est réputé pour produire des vins à la fois puissants et élégants, capables de vieillir pendant des décennies. Les vignobles du Château L'Evangile couvrent 22 hectares et sont plantés d'un mélange de Merlot et de Cabernet Franc. Le sol est composé d'un mélange de gravier, d'argile et de sable, ce qui assure un excellent drainage et permet aux vignes de produire des raisins d'une grande concentration et d'une grande complexité.
Le processus de vinification au Château L'Evangile est une combinaison de techniques traditionnelles et modernes. Les raisins sont récoltés à la main et triés avant d'être fermentés dans des cuves en acier inoxydable à température contrôlée. Le vin est ensuite élevé en fûts de chêne pendant 18 à 20 mois, avec 80 % de chêne neuf et 20 % de chêne d'un an.
Le vin qui en résulte est un rouge profond, riche et complexe aux arômes de fruits noirs, d'épices et de tabac. En bouche, il est corsé, avec des tanins fermes et une finale longue et persistante. Château L'Evangile est un producteur réputé de vins fins qui raviront les connaisseurs.
Il s'agit d'un L'Évangile absolument spectaculaire. Il reste à voir si le 2009 éclipsera ce grand effort. Largement dominé par le merlot, avec un peu de cabernet franc, la grandeur de ce terroir s'exprime dans la complexité du nez, qui offre des notes subtiles de chocolat, de myrtille, de mûre, de truffe, de fumée de barbecue et de graphite. Dense, riche et corsé, avec une opulence et une succulence prodigieuses, les tanins sont présents mais extrêmement doux, et le vin est multidimensionnel et émerge comme une beauté fascinante, complexe et qui fait tourner les têtes.
Il répond à toutes les attentes avec son nez intense de mûre, de coulis de framboise, de clou de girofle et de bruyère sauvage. Le plus surprenant est de constater à quel point les arômes semblent en retrait. La bouche est extrêmement bien équilibrée avec des tanins fins. L'acidité est parfaitement adaptée aux couches de fruits noirs, de truffe noire et d'herbes séchées - très Pomerol. Doté d'une texture veloutée, il s'achemine vers une finale dominée par le merlot qui est l'une des plus puissantes que l'on puisse trouver à Pomerol dans ce millésime.