One of the wines of the vintage, the 2000 has barely budged in its evolution since it was bottled and released in 2002. After ten years in bottle, it still reveals a dense opaque purple color along with a potentially sensational bouquet of blueberries, black currants, graphite, asphalt and background oak. Extremely powerful, full-bodied and superbly concentrated with good acidity and high but round tannins, this massive La Mission-Haut-Brion should take its place among this estate’s most hallowed vintages when it hits full maturity in another one to two decades. I was surprised by just how youthful this wine tasted at age 12. If tasted blind, I would have guessed it to be around 4 to 5 years old.
Le La Mission Haut-Brion 2019 se déploie dans le verre avec des arômes de baies d'encre, de prunes sauvages et de cerises mêlés à des notions d'épices chaudes, de braises brûlantes et de chêne neuf crémeux. Corsé, profond et étagé, il est riche et concentré, avec un noyau fruité profond, des acides vifs et des tanins fins et poudreux. Puissant et serré, il est moins somptueux et démonstratif que son frère Haut-Brion, mais je soupçonne qu'il possède un potentiel encore plus grand.
Composé à 56 % de merlot, à 4,4 % de cabernet franc et à 39,6 % de cabernet sauvignon, le La Mission Haut-Brion 2017, à la robe grenat-pourpre profond, est d'abord un peu réticent au nez, mais il se déploie lentement pour révéler des notes de cassis écrasé, de gâteau de la Forêt-Noire et de griotte, avec des suggestions de boîte à cigares, de copeaux de crayon, de charbon de bois et de terreau fertile. Moyennement corsé, le palais est d'une intensité fantastique, avec de nombreuses couches minérales et une ligne solide comme le roc de tannins fermes et granuleux, finissant très longuement et avec beaucoup d'énergie.
Le La Mission Haut-Brion 2016 est un assemblage de 57,5 % de merlot et de 42,5 % de cabernet sauvignon. D'une couleur grenat-pourpre profond, il est d'abord un peu discret, mais il se déploie rapidement pour révéler des parfums de cassis écrasé, de cerise noire, de chocolat noir et de violette confite, avec des nuances de pierre concassée, de feuille de tabac, de tapis forestier et de terre parfumée, ainsi qu'un soupçon de bergamote. Moyennement corsé et d'une élégance exquise, le palais offre des tanins parfaitement mûrs et à grain fin, ainsi qu'une grande fraîcheur, des couches successives de fruits parfumés et une très longue finale aux arômes ferreux.
Le 2015 La Mission Haut-Brion, à la robe grenat-pourpre profond, est un assemblage de 58 % de merlot, de 7 % de cabernet franc et de 35 % de cabernet sauvignon. Jeune et muet, avec des notes éclatantes de groseille rouge, de framboise noire, de cassis et de mûre fraîchement écrasée, il se déploie lentement pour révéler des arômes terreux et minéraux de terre humide, de charbon de bois, de minerai de fer et de truffe, ainsi qu'un soupçon de violette.
Mi-corsé à corsé, d'un fruité décadent et pourtant merveilleusement élégant, avec des tanins très mûrs et très soyeux, une fraîcheur qui se tient bien en arrière-plan et une intensité presque électrique de saveurs vibrantes de fruits rouges et noirs, il se termine par une finale longue et minérale. Il se termine par une finale longue et minérale. Magnifique.
Le La Mission Haut Brion 2014 est un assemblage de 54 % de merlot, 1 % de cabernet franc et 45 % de cabernet sauvignon, vendangé entre le 15 septembre et le 8 octobre et élevé dans 55 % de chêne neuf. Il a conservé son bouquet frais et vibrant, la nature timide qu'il a montrée en barrique ayant été remplacée par une personnalité plus extravertie.
Il s'agit d'un bouquet exquis de fruits noirs purs, de pierre froide, d'une touche d'olive noire et, plus tard, d'une suggestion de confiture de mûre de Boysen. La bouche est encore structurée et, compte tenu du fait qu'elle est majoritairement composée de merlot, elle est assez masculine. Il reste encore un peu de chêne neuf à assimiler, bien que le fruit soit clairement là pour l'absorber. La seconde moitié de la dégustation est plus vivante, avec une belle saveur épicée et une persistance impressionnante. Il aura encore beaucoup à donner et sa rigueur implique que ce La Mission Haut Brion devrait bénéficier d'une décennie en cave avant de montrer ce qu'il peut faire.
Le La Mission Haut-Brion 2012 s'est montré brillant. Il présente un bouquet floral intense de pétales de rose et de confiture de fraises, avec des notes de sous-bois et de tabac qui se déploient doucement dans le verre et gagnent en terre à mesure qu'il s'aère dans le verre. La bouche est moyennement corsée avec des tanins fins, large et épicée avec des notes de poivron, ce qui suggère un cabernet franc de grande qualité. Elle s'épanouit glorieusement avec une finale tertiaire soutenue qui complète ce merveilleux La Mission Haut-Brion de Jean-Philippe Delmas et de son équipe.
D'une couleur grenat profond, La Mission Haut-Brion 2010 présente un nez imposant et profond de mûre cuite, de mûre de Boysen et de cassis chaud, ainsi que des notes de violette confite, de rose rouge, de boîte à chocolat, de coffre en cèdre et de viande fumée, avec un soupçon de minerai de fer. La bouche corsée, puissante et hédoniste regorge de fruits noirs expressifs et d'étincelles florales, encadrés par des tanins granuleux d'une maturité exquise et d'une belle fraîcheur, et s'achève sur une longueur épique. Cette beauté, qui fait tourner les têtes, est déjà très impressionnante, mais pour qu'elle s'épanouisse pleinement, je lui donnerais encore 3 à 5 ans en bouteille pour qu'elle s'épanouisse.
Le La Mission Haut-Brion 2009, de couleur grenat profond, chante absolument les chaudes notes de groseille rouge et noire, de cerise enrobée de chocolat, de réglisse liquide, de sassafras et d'espresso, avec un soupçon de lilas, de copeaux de crayon et de truffe. La bouche est corsée, riche, audacieuse et tellement décadente qu'elle regorge de confitures de fruits noirs et d'épices exotiques, encadrées par des tanins merveilleusement veloutés et une fraîcheur sans faille, pour finir sur une longueur époustouflante. La finale est d'une longueur époustouflante.
Comme beaucoup de vins de ce millésime sous-estimé, le La Mission 2008 a été l'une des grandes affaires des derniers millésimes. Sa belle couleur bleu-pourpre est suivie d'arômes de myrtille, de framboise noire, de réglisse, de truffe, de sous-bois et de tapis forestier. Le caractère terreux et fumé du terroir de ce domaine n'est pas encore apparu. Moyennement corsé à corsé et concentré, avec une bonne acidité, de la fraîcheur et de la délimitation, c'est un grand vin pour le millésime, mais aussi très classique dans son équilibre entre les tannins, l'acidité et l'extrait. Il bénéficiera d'une garde supplémentaire de 5 à 7 ans et devrait se conserver pendant trois décennies.
Le La Mission Haut-Brion 2006 se présente très bien à l'âge de 15 ans, et même s'il est encore à cinq ou six ans du début de son plateau de maturité, il est déjà très expressif, s'envolant du verre avec des arômes de mûre et de cassis mêlés à des notions de fumée, de cape de cigare, de truffe noire et de sol argileux. Il est corsé, charnu et musclé, avec un noyau fruité richement étagé encadré par une abondance de tanins mûrs et poudreux.
Le La Mission Haut-Brion 2005 est une pure perfection. Il présente un nez absolument extraordinaire de mûre sucrée, de cassis et de fleurs printanières avec une certaine minéralité sous-jacente, une bouche corsée, des tanins magnifiquement veloutés (ce qui est inhabituel dans ce millésime) et une finale longue, texturée et multicouche qui doit durer plus de 50 secondes. Il s'agit d'un vin fabuleux et d'un grand effort de la part de ce terroir sacré. Buvez cette légende des temps modernes au cours des 30 prochaines années et plus.
Bien que le 2004 de La Mission Haut-Brion ne soit pas l'une des plus grandes réussites de ce domaine, c'est un vin exceptionnel, sans doute en raison de ce terroir extraordinaire. D'un rubis-pourpre profond, avec des notes de mine de crayon mêlées de cerises noires, de cassis et d'un soupçon de terre brûlée, moyennement corsé, avec des tanins doux et une bonne finale, mais peu inspirante, ce La Mission attrayant et de poids moyen devrait vieillir agréablement pendant 15 ans ou plus.
Les meilleurs vins de ce millésime ont tendance à provenir des coteaux calcaires de Saint-Émilion et du corridor entre Saint-Julien et Saint-Estèphe, mais le La Mission-Haut-Brion 2003 est un vin très réussi du sud. Des arômes d'herbes rôties, de terre brûlée, de cassis doux et de goudron s'échappent du verre de ce vin évolué et mûr. Bien que les tanins soient encore présents en abondance, l'acidité est faible et le vin est peu structuré, complexe, séduisant, charnu et plein. Il semble vieillir rapidement, et les propriétaires sont donc bien avisés de vérifier une ou deux bouteilles, car il semble proche de sa pleine maturité. Il est peu probable que le 2003 dure aussi longtemps que les millésimes plus classiques.
Ce millésime démontre une fois de plus que La Mission-Haut-Brion possède un terroir extraordinaire. L'année n'a pas été facile, avec de la pluie, des problèmes de floraison et un temps peu coopératif pendant les mois critiques d'août et de septembre, mais le superbe drainage du vignoble et la capacité de La Mission à produire des arômes fascinants même dans les millésimes difficiles triomphent une fois de plus. Des arômes classiques de Graves de charbon de bois, de terre brûlée, de fruits rouges et noirs, de truffe, de graphite et de goudron fondu se dégagent de ce 1994 à la robe grenat foncé et prune. En bouche, il présente une certaine angularité et des tanins rustiques, mais ils ne sont pas déséquilibrés. Avec un corps moyen à plein et plus de profondeur que beaucoup de ses pairs, le vin semble proche de sa pleine maturité. Cependant, avec ce niveau d'acidité et de tannins, il ne risque pas de s'effondrer de sitôt.
La Mission-Haut-Brion et Haut-Brion ont tous deux frappé un grand coup dans ce millésime, qui n'a pas produit autant de vins profonds que la machine publicitaire bordelaise l'a laissé entendre. 1989, année du 200ème anniversaire de la révolution française, a été une année incroyablement chaude (dépassée seulement par 1990 et 2003). Dès la mise en fût, le La Mission 1989, qui est sans faille, a révélé un aspect d'élixir spécial, donnant l'impression d'avoir été conçu par Chanel. Il présente toujours une couleur bleu-pourpre avec seulement un soupçon de grenat, et ses arômes explosifs offrent des notes de réglisse, de crème de cassis, de liqueur de myrtille, de viande fumée au barbecue, de truffe et de graphite. Si cela ne suffit pas à faire saliver, la bouche n'a jamais déçu non plus. Corsé, doté d'une opulence extraordinaire et de tanins doux, bien intégrés et veloutés, ce La Mission, frais, vif et sensationnel, semble être l'un de ces rares vins qui ne passent jamais par un stade fermé et hostile. Il s'agit d'un effort convaincant et multidimensionnel, depuis la barrique jusqu'à la fin de son adolescence, en passant par ses débuts. Il s'agit d'un remarquable tour de force en matière de vinification, et l'un des plus profonds La Mission-Haut-Brions de tous les temps.
L'un des grands vins du millésime, et le dernier produit sous la propriété de la famille Woltner, La Mission Haut-Brion 1982 reste remarquablement jeune, affichant une teinte rubis-noir saturée. Dans le verre, il déploie de riches arômes de fruits noirs, de fumée de cigare, de terre glaiseuse, de truffe noire, de tourbe et de copeaux de crayon. Il est corsé, large et concentré, avec un noyau fruité profond, des tanins mûrs et une finale longue et expansive. Au cours de la dernière décennie, le vin est devenu de plus en plus fluide et élégant, sans rien perdre de sa vitalité, et il est désormais clair, si l'on en doutait encore, que ce vin peut être considéré, aux côtés de millésimes tels que 1961 et 1955, comme l'un des grands La Mission Haut-Brion du XXe siècle. Les lecteurs devraient noter que le Haut-Brion La Tour du même millésime se situe à un niveau de qualité très similaire.
The nose actually has more intensity and freshness than the bottle tasted at The Arches on a couple of occasions. A “smudged” nose with touches of boot polish and earth. The palate does not quite have the vitality of the ’62, a hint of sour cherry on the entry but a hollow middle with a simple cedar-tinged finish. Past its best.