Premier millésime depuis les années 1960 à être tiré sous bouchon naturel au lieu de capsules, le Dom Ruinart Blanc de Blancs 2010 a été dégorgé en novembre 2021. Il présente de beaux arômes de fruits jaunes du verger, de noix grillées, d'épices, de fumée, de fleurs blanches séchées et d'iode. Mi-corsé à corsé, cossu et étagé, avec une concentration impressionnante et une structure crayeuse, il se termine par une longue finale saline.
Dégorgé en avril 2019, le Dom Ruinart Blanc de Blancs 2009 continue de se boire très bien, éclatant d'arômes de fruits à noyau croquants, d'agrumes confits, de pain grillé au blé, de pollen d'abeille et de réduction fumée. Mi-corsé à corsé, charnu et charmant, c'est un champagne moelleux et généreux avec une excellente profondeur au cœur, des acides structurants piquants et une finale saline. Les admirateurs du style Ruinart l'apprécieront.
Dégorgé en novembre 2017 avec un dosage de cinq grammes par litre, le Dom Ruinart Blanc de Blancs 2007 s'ouvre dans le verre avec un bouquet vif d'huile d'agrumes, de pain chaud, de pomme verte et de coquille d'huître, de tilleul et de cire d'abeille. En bouche, il est mi-corsé à corsé, tendu et ciselé, avec un noyau tendu et concentré, des acides racés et une longue finale crayeuse.
Vingt-quatrième édition de cette cuvée depuis ses débuts en 1969, le Dom Ruinart Blanc de Blancs 2006 se présente bien, débordant d'arômes d'amandes blanchies, d'agrumes confits, de pâtisserie fraîche, de fumée et d'iode. En bouche, le vin est corsé, satiné et enveloppant, avec une attaque large et des acides équilibrants, le millésime chaud donnant un vin texturé et vineux qui se termine néanmoins par une finale crayeuse et précise.
Caractérisé par une robe jaune paille brillante et une bulle particulièrement fine et persistante, ce champagne s'exprime au nez par un bouquet aérien très doux et élégant. Ses notes, fraîches et délicates, complétées par des arômes de brioches légèrement grillées, sont typiques du style Dom Ruinart. La finale, caractérisée par une agréable note d'agrumes, donne une acidité soyeuse et rafraîchissante.
Le Dom Ruinart Blanc de Blancs 2004 offre des notes d'agrumes doux, de noix grillées, de fleurs blanches séchées et de fumée, suivies d'une bouche mi-corsée à corsée, crémeuse et texturée, soutenue par des acides vifs et se terminant par une finale saline. Le 2004 est plus classiquement proportionné que le 2006, mais il ne possède pas autant de profondeur ou de concentration.
Le Brut Blanc de Blancs Dom Ruinart 1998, en revanche, est à couper le souffle. Ce vin magnifique et précis s'écoule avec un éventail de fumée, d'arômes de pain grillé, de fruits mûrs de Chardonnay et de minéraux. Le 1998 est un Dom Ruinart merveilleusement ouvert, parfois très expressif, qui semble néanmoins avoir la fraîcheur et la vivacité nécessaires pour bien vieillir pendant plusieurs années.
La finale pointue et raffinée laisse une impression durable. Aujourd'hui, le 1998 reste douloureusement jeune et austère, surtout après avoir reposé dans le verre pendant un certain temps. Il s'agit d'un effort formidable de la part de Ruinart et du Chef de Caves Frederic Panaiotis.
Caractérisé par une robe jaune paille brillante et une bulle particulièrement fine et persistante, ce champagne s'exprime au nez par un bouquet aérien très doux et élégant. Ses notes, fraîches et délicates, complétées par des arômes de brioches légèrement grillées, sont typiques du style Dom Ruinart. La finale, caractérisée par une agréable note d'agrumes, donne une acidité soyeuse et rafraîchissante.