Le Léoville Las Cases 2020 est un classique en devenir qui se déploie dans le verre avec des arômes de cerise, de cassis, de sol limoneux, de violette et de chocolat noir encadrés par une touche discrète de chêne neuf. Corsé, large et étagé, il est riche et concentré, avec un profond noyau de fruits encadré par des tanins doux et poudrés et des acides vifs. Il se termine par une finale longue et résonnante, et il est fait pour la cave.
Le Léoville Las Cases 2019 est un jeune vin brillant qui ravira les puristes bordelais. Il se dévoile dans le verre avec des parfums de cassis, de baies sombres, de cape de cigare et de copeaux de crayon. Il est corsé, étagé et serré, avec un noyau fruité profond, des acides vifs et une abondance de tanins riches et poudrés. Concentré et sérieux, à l'instar de son voisin immédiat, le Château Latour, il devrait s'imposer comme l'un des vins les plus durables et les plus grands du millésime.
Le Léoville Las Cases 2018 est composé de 80 % de cabernet sauvignon, de 11 % de cabernet franc et de 9 % de merlot. Vendangé du 15 septembre au 4 octobre avec des rendements de 35,5 hectolitres par hectare, il titre 14,49 % d'alcool et a été élevé dans 90 % de barriques neuves. D'une couleur pourpre-noir profond, il a besoin d'un peu d'attention pour révéler des parfums saisissants de pastilles de cassis, de myrtilles sauvages et de gelée de groseille, qui laissent place à des notions de pierres concassées, de lavande, d'épices indiennes, de cigares non fumés et de truffes noires, ainsi qu'à des effluves provocants d'huile de rose. La bouche corsée est densément chargée de confiture de fruits noirs et de couches terreuses, accentuées par des étincelles florales et des baies rouges vives et brillantes. La structure est solide comme le roc, avec des tanins fermes, mûrs et granuleux et une fraîcheur audacieuse, et la finale est très longue et merveilleusement minérale. Les tanins sont si merveilleusement accessibles, même à ce stade de jeunesse, qu'il est délicieux de le boire maintenant, mais il faut lui accorder 5 à 6 ans en bouteille pour permettre aux nuances les plus fines d'émerger et le boire pendant les 40 prochaines années ou plus.
L'un des sommets de ce grand millésime, le Léoville Las Cases 2016 est un vin brillant qui se déploie dans le verre avec des arômes de petits fruits noirs, de copeaux de crayon, de cape de cigare, de sol limoneux et de violette. Mi-corsé à corsé, profond et étagé, il est concentré et complet, avec des tanins magnifiquement raffinés, des acides vibrants et une longue finale minérale. Même dans cette série de grands vins, il se distingue par son classicisme froid et sa précision infaillible. Encore jeune, le 2016 est suffisamment raffiné pour être loin d'être intimidant, mais le véritable feu d'artifice ne commencera pas avant une dizaine d'années.
Brillant, le Léoville Las Cases 2014 est un classique bien ficelé qui ravira les puristes. Mêlant des arômes de baies noires et de cassis à des notes de chocolat amer, d'épices douces, de feuille de cigare, de copeaux de crayon et de chêne neuf sucré, il est mi-corsé à corsé, étagé et concentré, avec des acides acidulés et un milieu de bouche profond et ferme, encadré par des tanins riches et poudreux. Il se termine par une longue finale pénétrante. Le seul ingrédient manquant est le temps.
Le Léoville Las Cases 2012 s'ouvre sur des arômes de baies riches, de prunes, de terreau, d'épices à pain et de copeaux de crayon. Il est mi-corsé à corsé, vif et étagé, avec une concentration impressionnante pour le millésime, des tanins souples et un profil charmant et enveloppant. Sans faille et magnifiquement intégré, ce classique de la quintessence est déjà étonnamment accessible à l'âge de 10 ans, bien qu'il ait encore plusieurs décennies d'évolution gracieuse devant lui.
Un millésime qui a eu tendance à être sous-estimé au début, en raison de son austérité juvénile et de l'excitation générée par ses deux prédécesseurs immédiats, le Léoville Las Cases 2011 émerge comme une révélation qui ravira les puristes du Médoc. Il se dévoile dans le verre avec des arômes de cassis, de fruits noirs, d'épices douces, de terreau, de feuille de cigare et de copeaux de crayon. Il est mi-corsé à corsé, concentré et structuré, avec des tanins mâchus, des acides piquants et une finale longue et pénétrante. Construit pour le long terme, son austérité sans aspérité est extrêmement séduisante dans un monde où les Bordeaux sont de plus en plus doux et moelleux.
Le vin le plus puissant de cette verticale est le Léoville Las Cases 2010, un mastodonte corsé, profond et multidimensionnel aux riches arômes de baies, de cassis, de braise, de copeaux de crayon et de sol limoneux. Largement épaulé, étagé et musclé, avec d'énormes réserves de concentration et des tanins doux et poudreux, il se termine par une finale ample et résonnante. Il s'agit d'un Las Cases prodigieux et quelque peu imposant qui, dix ans après sa mise en bouteille, n'en est encore qu'à ses balbutiements.
D'une couleur grenat moyennement profonde, le Léoville Las Cases 2009 dévoile un magnifique nez de mûre cuite, de prune chaude et de crème de cassis avec des notes de violette, de thé à l'églantine, de chocolat noir, de menthol et de bois de santal. La bouche est riche, concentrée et décadente, avec des tanins très mûrs et fins et une fraîcheur sans faille. La finale est très longue et exotique.
Le Léoville Las Cases 2006 est musclé et intransigeant, se dévoilant pour révéler des arômes de baies sombres, de cassis, de braise, de torréfaction d'espresso, d'épices exotiques, de sol limoneux et de chêne grillé. Bien corsé, riche et extrait, c'est un vin profond et inquiétant, d'une profondeur et d'une concentration considérables, encadré par une abondance de tannins doux et poudrés. Il possède un potentiel considérable, mais il continue d'exiger de la patience.
Il s'agit d'un effort prodigieux. Issu d'un assemblage de 87 % de cabernet sauvignon et du reste de merlot et de cabernet franc (seulement 37 % de la récolte s'est qualifiée pour Las Cases), ce vin rubis-pourpre dense offre un bouquet étonnamment pur de fruits noirs, de pierres mouillées, de graphite et d'un subtil arrière-plan de toast et de vanilline. Corsé, masculin, très profond et concentré, cet effort titanesque est à au moins 8-10 ans de son plateau de maturité. La famille Delon a produit une autre légende.
L'un des succès du millésime, le Léoville Las Cases 2003 rappelle de plus en plus le 1982 au fur et à mesure qu'il vieillit. Il est mi-corsé à corsé, avec un profil large et charnu et un noyau concentré de fruits encadré par des tanins mûrs et veloutés. Il est indéniablement doté d'un pH élevé, mais sans excès.
Le Léoville Las Cases 2000 prend le temps de se détendre dans la carafe et le verre, mais lorsqu'il commence à dévoiler toutes ses cartes, le spectacle est spectaculaire. Il mêle des arômes de baies noires et de fruits rouges à des arômes de taille de crayon, de terreau, de boîte de cèdre, de chocolat amer, de pétales de rose séchés et de réglisse. Il est mi-corsé à corsé, profond et concentré, avec un milieu de bouche étagé et complet, ce qui est rare dans ce millésime, des tanins poudreux et une finale longue et résonnante. Un classique sans compromis, même s'il approche de son 22e anniversaire, le Las Cases 2000 reste un bébé en termes d'évolution.
Le Léoville Las Cases 1998 est un assemblage de 76 % de cabernet sauvignon, 15 % de merlot et 9 % de cabernet franc. D'une couleur grenat profond avec une touche de brique, il offre des parfums prononcés et magnifiquement purs de crème de cassis, de mûre en conserve et de pruneau, avec des notes de boîte à cigares, de réglisse, de mine de crayon et de hoisin, ainsi qu'une touche d'espresso. Mi-corsé à corsé, le palais est d'une richesse et d'une profondeur impressionnantes, enrobant la bouche de tanins veloutés et d'une fraîcheur juste suffisante, pour finir sur une note longue et épicée. Encore très jeune, ce vin se trouve dans la zone idéale où il présente une évolution considérable et un fruit abondant. À boire dès maintenant et pour les 20 prochaines années et plus.
Le Léoville Las Cases 1995 est un assemblage de 67 % de cabernet sauvignon, 26 % de merlot et 7 % de cabernet franc. D'une couleur grenat moyen avec une touche de brique, il faut le faire tourner un peu pour découvrir les notes intenses de prunes cuites, de mûres séchées et de confiture de mûres de Boysen, avec des soupçons de truffes noires, de cinq épices chinoises, de cigares non fumés et de terre poussiéreuse, ainsi que des effluves de graisse de bœuf et de poêle en fonte. La bouche mi-corsée à corsée offre un bon poids et un fruit généreux, soutenu par des tanins soyeux et une fraîcheur sans faille, et se termine sur des notes de terre, d'herbes sautées et de saveurs d'inspiration minérale.
Conservant une teinte rubis-noir saturée à l'âge de 40 ans, il se déploie dans le verre avec des arômes de cassis et d'autres fruits noirs mêlés à des notions de copeaux de crayon et de sol limoneux. En bouche, il est corsé, large et musclé, avec un ample noyau de fruits encadré par des tanins volumineux et poudreux. Riche et concentré, avec un profil expansif et relativement peu acide, il s'épanouit avec une aération prolongée et avec de la nourriture.