Le Gruaud Larose 2014 présente d'abord un bouquet léger et aérien, qui gagne en profondeur à l'aération. Il est un peu conservateur pour le moment, avec des fruits noirs sombres mélangés à de la sauge et du cèdre. La bouche est moyennement corsée, avec des tanins serrés et légèrement anguleux. Il est certainement frais en bouche, bien qu'il se sente un peu pincé en fin de bouche. Il faut donc lui accorder 4 à 5 ans en bouteille pour qu'il développe plus de substance et d'ambition.
Le nez du Gruaud Larose 2013 est un peu flou par rapport aux autres - plus de fruits rouges que de fruits noirs, de légères nuances florales, mais il manque de détails. La bouche est meilleure avec des tanins légèrement secs, un poids modéré en bouche et une pincée d'épices, bien qu'il se présente comme un Gruaud facile à boire qu'il vaut mieux consommer dans les 10 premières années de sa vie.
Un beau Gruaud Larose 2012, terreux, aux fruits noirs, épicé et charnu, mi-corsé, d'une excellente profondeur, avec des notes d'herbes rôties et de bœuf vieilli, ce vin se termine avec autorité et les tanins sont raisonnablement mûrs. Donnez-lui encore 3 à 5 ans de cave et buvez-le dans les 15 ans à venir.
D'une couleur grenat profond, le Gloria 2010 présente des notes de cèdre, de bois de santal et de terre poussiéreuse, avec un cœur de compote de cerises noires et de tarte aux baies noires, ainsi que des effluves de tapenade, de truffe et de charbon de bois. La bouche mi-corsée à corsée est solidement charpentée par des tanins fermes et granuleux, une acidité vive, des saveurs exacerbées et une finale aux accents terreux.
D'une couleur grenat moyen à profond, il déborde de chaudes notes de framboise noire, de crème de cassis et de gelée de groseille, avec des touches de pot-pourri, de boîte à cigares, de cuir neuf, d'hoisin et de chocolat fondu. Mi-corsé à corsé, le palais regorge de fruits noirs et de couches savoureuses, avec une texture ferme et granuleuse et une fraîcheur sans faille qui soulève la longue finale aux accents terreux.
Bien que le 2008 ne soit pas une superproduction, c'est une belle réussite pour le millésime. Ce vin à la robe pourpre foncé révèle des notes de chêne, de réglisse, de terre, de prune, de cassis et de cerise, entrelacées d'une composante forestière et moussue. Profond, poli et mi-corsé à corsé avec des tanins doux, il se développe progressivement en bouche. Cet impressionnant 2008 bénéficiera d'une garde de 2 à 3 ans et devrait se boire pendant deux décennies.
La couleur prune/grenat foncé du Gruaud Larose 2003 est suivie par de doux arômes de terre humide, de sol forestier, d'herbes, de torréfaction d'expresso, de cassis, de réglisse et de prune. Moyennement corsé et étonnamment précoce, il possède des tanins doux, une très belle concentration et de nombreuses caractéristiques terreuses/herbacées entremêlées de fruits noirs, ainsi qu'une finale attrayante, mais souple et évoluée. À boire dans les 12 à 15 prochaines années.
Étonnamment accessible et souple, ce Saint-Julien 2001 révèle une profonde couleur pourpre et un riche bouquet de fumée, de légumes rôtis, de cassis, de prune, de réglisse et d'épices asiatiques. De texture veloutée et moyennement corsé, avec beaucoup de fruit et une texture dodue, expansive et charnue, ce Gruaud Larose est un vin atypique à boire dès maintenant et dans les 12 à 14 ans à venir.
Il s'agit d'un Gruaud Larose pur et corsé, avec beaucoup de cuir de selle neuf, de bois de cèdre, de cassis, de cerise, de réglisse et d'herbes de Provence. Épicé, terreux, corsé et riche, il a atteint son plateau de pleine maturité, où il devrait rester pendant encore 20 ans ou plus.
Le Château Gruaud Larose 1990 est un Saint-Julien qui a toujours flirté avec le funk. Cela s'est manifesté assez fortement cette fois-ci, en partie parce qu'il était juxtaposé à la pureté du Domaine de Chevalier Rouge 1990. Cela n'enlève rien à l'agrément de ce vin.
Le nez montre juste une touche de brettanomyces, des fruits noirs doux avec du goudron fondu, du graphite, du cuir et du gibier. En bouche, le vin est gamin du début à la fin, transportant la chaleur de l'été dans le verre, avec des tanins fondus et une touche de sécheresse en fin de bouche. C'est un Saint-Julien agréable, voire intellectuel, à boire dans les 15 prochaines années.