Le Clinet 2014 était un vin qui m’a laissé perplexe lorsque je l’ai dégusté en fût et, par conséquent, c’est un vin que j’ai regoûté trois ou quatre fois au cours de cette campagne de primeur. Maintenant en bouteille, le bouquet s’est amélioré et a développé plus de concentration de fruits, armé de parfums de prune rouge, de fraise des bois et de myrtille. La bouche est moyennement corsée et assez raffinée, certainement pas aussi opulente que les autres millésimes du domaine, manquant peut-être juste une persistance sur la finale anguleuse. Ce n’est pas un mauvais Clinet de loin, il se sent juste un peu à l’étroit, surtout par rapport à 2010 ou 2015.
Le Clinet 2013 a été l’un des meilleurs vins que j’ai dégustés en barrique. En effet, Robert Parker et moi avons tous deux noté ce Pomerol à peu près à la même marque et maintenant qu’il est en bouteille, il a répondu à mes attentes en tant que vin délicieux, facile à vivre, mais toujours bien conçu de Ronan Laborde. Il a un bouquet délicat mais précis qui gagne en intensité dans le verre, le cassis et une touche de menthe sauvage, de poivre moulu émergeant avec le temps. La bouche est moyennement corsée avec des tanins légèrement granuleux qui ont besoin de 12 à 18 mois supplémentaires pour s’adoucir, mais il y a suffisamment de fruit en dessous avec une finale linéaire et légèrement séveuse. Profitez-en au cours des 10 à 12 prochaines années.
Avec une robe pourpre dense et de magnifiques niveaux de fruits, en particulier la framboise noire et le cassis, ce style de vin corsé et opulent est une autre grande réussite pour Clinet, un château qui a été au sommet de son art au cours de la dernière décennie. C’est un produit étonnant, et quel que soit le nouveau chêne utilisé - et il y en a beaucoup - il est totalement dissimulé par le niveau de fruit luxueux et extravagant. Ce Pomerol corsé et opulent devrait bien se boire pendant 15 ans ou plus.
Clinet a produit un vin à succès, même dans le millésime 2011, plus léger et moins régulier. Il révèle une couleur pourpre dense ainsi qu’une abondance de cerise noire, de cassis et de mûre entremêlés à de la réglisse, de l’encens et une touche de camphre. Corsé, opulent et charnu avec une finale substantielle, ce 2011 spectaculaire et spectaculaire devrait bien se boire pendant 15 à 20 ans. Brillant!
D’une couleur grenat profond, le Clinet 2010 sort sensuellement du verre avec des notes de gâteau de la Forêt-Noire, de compote de myrtilles et de confiture de prunes, ainsi que des notes de boîte à cigares, de cardamome et de clou de girofle. Mi-corsé à corsé, le palais révèle un équilibre agréable avec beaucoup d’étincelles savoureuses en finale.
D’une couleur grenat profond, le Clinet 2009 montre beaucoup d’évolution au nez avec des notes de cuir neuf, d’épices frites et d’herbes séchées sur un cœur de mûres et de pruneaux séchés avec une touche de gelée de groseille. Corsé et fruité de manière décadente avec de nombreuses couches matures et savoureuses, il a une texture moelleuse et se termine sur une note d’herbes séchées.
Dégusté lors de la dégustation annuelle 10-Year On de Bordeaux Index à Londres, puis plus tard au château. Le Château Clinet 2006 a un nez qui semble avoir atteint sa maturité. Des fruits rouges, des cerises rouges, une touche de confiture de figues à l’aération. Il n’est pas aussi complexe que les grands millésimes de Ronan Laborde et de son équipe, mais il y a du charme à la pelle. La bouche est moyennement corsée avec des tanins moelleux, adhérente en bouche et avec une finale presque croquante, de poivre noir concassé qui est un peu plus réservée que ce à quoi je m’attendais. Personnellement, j’ouvrirais les bouteilles du 2006 au cours des 10 à 15 prochaines années.
Le Clinet 2005 rubis/violet opaque offre des arômes incroyablement parfumés, une couleur rubis/pourpre opaque et un nez merveilleusement sucré de fleurs, de mûres, de réglisse, de truffe et de caramel. Corsé, puissant et riche, il n’est pas aussi nuancé ou complexe que les quatre ou cinq premiers Pomerols, mais s’en rapproche. C’est un vin ample, charnu, masculin, super riche et concentré, avec des notes somptueuses de prune, de cassis et de mûres. Buvez-le dans cinq ans et au cours des 30 prochaines années ou plus.
Fruit d’un effort sensationnel, et l’un des deux meilleurs Clinet élaborés avant le 2008, ce vin prodigieux élaboré par le regretté Jean-Michel Arcaute a toujours été un sprinteur d’entrée de jeu. Même à l’âge de 19 ans, il continue de se pavaner. Une teinte dense, bleue, grenat et pourpre présente un léger éclaircissement sur le bord, et le nez magnifique offre des arômes de myrtilles sucrées, de réglisse, de fumée, de fleurs d’acacia et de camphre. Corsé avec des tanins soyeux, une faible acidité et une pureté redoutable, ce 1990 a atteint son plateau de pleine maturité où il devrait rester pendant une autre décennie.